Le transport intermodal est un secteur essentiel, tant d’un point de vue économique qu’environnemental. Nous sommes convaincus que l’avenir appartient au transport intermodal. L’urgence du développement durable de la planète nous pousse à agir. L’opportunité qu’il offre à un nouveau conducteur plus conciliant nous y conduit également. Rien que l’année dernière, nous avons réduit l’utilisation de plus de 6 millions de kg de CO₂ avec ce service. Pour toutes ces raisons, nous avons considérablement intensifié les opérations intermodales au cours des cinq dernières années : des investissements dans une flotte préparée et de nouveaux équipements opérationnels adaptés à ce type de service. Cet engagement ferme en faveur d’un type de service ne doit pas remplacer la route mais bien la compléter.
Les avantages du transport intermodal par rapport au transport terrestre sont nombreux. Une combinaison des deux modes est optimale pour le transport de marchandises. Le transport maritimepermet de transporter de grands volumes de marchandises et d’échanger des biens entre des pays qui ne disposent pas de liaisons terrestres. Le transport ferroviaire, quant à lui, est indispensable si l’on veut atteindre les niveaux attendus de réduction des gaz à effet de serre. La Commission européenne demande que jusqu’à 30 % du trafic soit transporté par rail sur des distances de plus de 300 km. Le train consomme cinq fois moins d’énergie qu’un camion. Le système d’infrastructure ferroviaire doit donc s’adapter aux itinéraires routiers et être très flexible.
Il est important que les chaînes d’approvisionnement se rendent compte de la nécessité de promouvoir le transport intermodal et, parallèlement, que les gouvernements de chaque pays investissent dans des lignes ferroviaires aux endroits où le trafic de marchandises est le plus important. Dans le cas de l’Espagne, bien que le corridor méditerranéen enregistre le plus important trafic potentiel de la péninsule, les lignes ferroviaires sont encore insuffisantes.
Calsina Carré est l’un des principaux transporteurs industriels opérant à partir des terminaux ferroviaires du sud de la France Le Boulou, Perpignan) vers différents pays européens. Mais le chemin ne fait que commencer. Le potentiel est extrêmement élevé. Cette dernière année, nous avons déjà commencé à opérer avec des départs de trains de Roumanie (Curtici, Oradea). Des solutions alternatives pour relier le Maroc, comme le ferry de Tanger vers Barcelone ou la future ligne ferroviaire Algésiras-Saragosse, sont de plus en plus proches.
Chez Calsina Carré, nous sommes clairs à ce sujet : les économies d’émissions sont une garantie pour l’avenir.
